Face à une situation sanitaire qui menace les cheptels de ruminants, la FNSEA, ses associations spécialisées (FNB, FNPL, FNO, FNEC) et Jeunes Agriculteurs, tirent à nouveau le signal d’alarme en direction des pouvoirs publics !
La progression de la maladie FCO-3 a créé un nouveau front depuis début août affectant le nord de la France. Mais les producteurs bovins, ovins, caprins français sont aussi confrontés à la reprise de la FCO-8 et de la MHE sur d’autres régions du territoire. Les impacts sanitaires et surcoûts économiques sont sévères, et menacent de mettre à mal les exploitations.
C’est une « course contre la montre » qui est engagée. Sur le terrain, l’inquiétude progresse. Et l’incompréhension grandit face au retard des vaccins, aux inégalités de traitement et au manque de visibilité sur les soutiens publics.
En premier lieu, les pouvoirs publics se doivent donc de commander en masse et de prendre en charge des doses de vaccin pour la MHE et les FCO, pour les mettre à disposition des éleveurs sur l’ensemble du territoire. Seul l’Etat peut aujourd’hui déclencher auprès des laboratoires la production de ces vaccins en large quantité et avec un délai minimal de livraison. Chaque jour compte !
Quelle que soit la situation politique, l’urgence commande à l’État d’agir maintenant, d’engager des moyens renforcés, de mobiliser les leviers dont il dispose pour apporter les solutions attendues. A défaut, il porterait la responsabilité des dégâts dans les cheptels, alors pourtant qu’il faut agir globalement pour la pérennité de l’élevage sur les territoires.
=> Retrouver le communiqué de presse : cliquez-ici.
=> Retrouver les signes cliniques de la FCO : doc1 et doc 2
Dernières informations du Ministère de l’agriculture au 30/08/2024.
Un communiqué de presse du Ministère de l’agriculture vient de paraitre afin d’annoncer la mise en place de nouvelles mesures pour accompagner les éleveurs et lutter contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) et la maladie hémorragique épizootique (MHE).
Suite à la survenue, ces derniers jours, d’un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 en Saône-et-Loire et d’un cas dans l’Orne, la zone régulée pour cette maladie va être étendue. Pour l’application de la stratégie vaccinale établie, le ministre a annoncé en conséquence une extension de la zone de vaccination volontaire prise en charge par l’État aux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Pays-de-la-Loire, ainsi qu’aux départements de l’Ille-et-Vilaine, des Deux-Sèvres, de la Vienne, de la Haute-Vienne, de la Creuse et de la Corrèze.
=> Pour lire le communiqué de presse : cliquez-ici
FCO – Ille et Vilaine rentre dans la zone régulée :
L’Est du département d’Ille et Vilaine vient de rentrer dans la zone régulée. Ainsi les mouvements depuis cette zone vers le reste du territoire national sont restreints : les animaux sensibles à la FCO (bovins, caprins, ovins) doivent avoir fait l’objet d’un traitement de désinsectisation (le vecteur de la maladie est un insecte) deux semaines avant leur départ et avoir obtenu un test de dépistage négatif.
Pour les échanges intra-européens, les mouvements depuis la zone régulée pourront se poursuivre vers les États membres acceptant la désinsectisation et le test de dépistage négatif. Pour les autres États membres n’acceptant que des animaux vaccinés, les mouvements seront suspendus depuis la zone régulée.