TO-DE : Le travail se poursuit auprès des parlementaires

Suite à l’annonce du ministre de l’Agriculture le 23 octobre d’une compensation de la suppression du TODE (exonération de charges concernant les salariés occasionnels), le réseau FNSEA reste en action pour obtenir une compensation à l’euro près. Pour la FDSEA 35 fortement mobilisée ces derniers mois, le sujet n’est pas clos, il faut encore un effort. C’est dans ce cadre que les représentants employeurs du syndicat rencontraient ce lundi des parlementaires d’Ille-et-Vilaine sur l’exploitation de Jean GUILBAUD, serriste en tomates à Cesson-Sévigné.

Pas totalement satisfaite par l’amendement proposé, la FDSEA souhaite le maintien intégral du niveau de prise en charge et n’omet pas de souligner le caractère temporaire (2 ans) de la compensation annoncée (qui a pu paraître inaperçue dans certaines communications). Patrick LAMY, président de la commission employeurs a invité les parlementaires à ne pas oublier les origines du dispositif TO-DE dont la raison d’être était la lutte contre le travail clandestin. Et de rappeler les enjeux de compétitivité de nos structures dont le coût de l’emploi est déjà largement supérieur à celui de nos voisins. Des pays voisins qui étaient nos clients hier sont aujourd’hui nos premiers concurrents ! Pour la FDSEA, les parlementaires doivent travailler à une solution alternative de manière concertée avec les agriculteurs, acteurs du travail sur le territoire.

Fdsea35